Projet d’économie,
la CFE-CGC veut des réponses PRECISES !


15 jours déjà se sont écoulés depuis les annonces du 29 mai. Sans revenir sur les détails de ce qui s’est passé, la CFE-CGC a manifesté sa désapprobation à tous les niveaux sur la façon de faire de la Direction vis-à-vis des salariés et des Organisations syndicales qui les représentent.
Aujourd’hui, la temporalité des annonces faites par la direction nous oblige à nous focaliser sur les impacts dans le Manufacturing.
De nombreuses actions ont été menées sur les sites concernés, principalement ceux de Choisy le roi, Fonderie de Bretagne et MCA. La CFE-CGC centrale a fait le choix de privilégier l’accompagnement et le soutien des équipes locales dans leur mobilisation, afin de mieux répondre aux problématiques spécifiques de chacun. De fait les initiatives locales de ces derniers jours ont permis de réinstaurer un début de dialogue social : Choisy a reçu la visite du Directeur du Manufacturing et de la DRH France (en attendant la venue promise de M. Sénard). Pour MCA, une table ronde à Bercy avec la Direction, les politiques et les organisations syndicales locales a provoqué une série de réunions spécifiques qui se dérouleront à MCA jusqu’à la fin de l’année.
Malgré ces actions, nous avons besoin de mieux appréhender la situation en France.
Pourquoi n’avons-nous pas fait revenir de l’activité en France comme souhaité par Flins avec un rapatriement de Clio ? La diminution des coûts fixes se fait avant tout en chargeant nos sites. Flins a démontré ces dernières années une belle progression. La sentence est lourde, le projet annonce que l’on ne devrait plus faire de véhicules sur ce site…
Pour Dieppe, pas de fermeture mais une étude de reconversion a été annoncée. Nous réclamons plus d’éléments sur ce projet ainsi que sur sa temporalité.
Mais cela ne doit pas nous faire perdre de vue les conséquences dommageables que ce projet aura également dans les métiers de l’Ingénierie, Tertiaire et Fonctions supports.
Les annonces Alliance et ses répercussions sur notre activité, cumulées avec le plan de réductions de plus de 2 milliards, auront des conséquences fortes. Les axes de progrès annoncés, comme la baisse de la diversité et la diminution de la prestation en France, entraineront notamment une hausse de l’activité des RTX (Ingénierie dans le monde). Même s’il n’a pas été annoncé de fermeture de site, nous n’avons pas d’éléments relatif à l’impact social de notre Ingénierie en Ile-de-France ni sur les sites Manufacturing. Quid sur l’activité de demain en France ? Quelles conséquences pour l’emploi ?
Beaucoup de questions pour lesquelles nous considérons qu’il est nécessaire de mener une expertise spécifique permettant de challenger les projets annoncés par la Direction.
A ce jour trop de questions restent sans réponse. La CFE-CGC est pleinement consciente de la situation de l’entreprise et reconnait qu’un plan d’économie est nécessaire. Cependant en l’absence d’éléments tangibles ayant conduit à ces décisions, nous considérons que le projet France est démesuré. Lors du CCSE du 16 juin, la CFE-CGC va demander une expertise centrale, et par la suite des expertises locales pour étudier les alternatives possibles.
La CFE-CGC souhaite qu’un dialogue social de qualité soit réinstauré et que l’on prenne le temps nécessaire à ce projet de réduction des coûts fixes !
